ETUDE : L’impact de la e-cig similaire à l’air sur le système respiratoire !

ETUDE : L’impact de la e-cig similaire à l’air sur le système respiratoire !


Six heures d’exposition à la fumée de cigarette ont abouti à la mort quasi-complète de cellules testées alors que la même exposition à la vapeur de la e-cigarette n’a pas porté atteinte à la viabilité des tissus.


Testé à partir de deux types de e-cigarettes différentes, la vapeur produite n’a eu aucun impact cytotoxique sur les tissus des voies respiratoires d’un humain, selon une nouvelle étude publiée en toxicologie in vitro (DOI: 10.1016 / j.tiv.2015.05.018).

95476_webLes scientifiques de British American Tobacco et MatTek Corporation ont utilisé une combinaison unique de tests pour étudier les effets indésirables potentiels de la vapeur produite par la e-cigarette sur le tissu des voies respiratoires et l’a comparée à la fumée de cigarette. «En utilisant une machine à fumée et un test basé en laboratoire en utilisant du tissu respiratoire, il était possible de mesurer la capacité irritante d’un aérosol et de prouver que les différents aérosols présents dans la e-cigarette utilisés dans cette étude sont sans effet cytotoxique sur les tissus des voies respiratoires chez les humains », dit le porte-parole Dr Marina Murphy.

Cette nouvelle méthode pourrait être utilisée pour aider à développer de nouvelles normes pour ces types de produits à l’avenir.

La vapeur produite par la e-cigarette peut contenir de la nicotine, des humectants, des arômes et des produits issus d’une dégradation thermique, il est donc important de comprendre l’impact potentiel sur les systèmes biologiques. Jusqu’à présent, il n’y a eu aucune étude prouvant des effets indésirables potentiels de la vapeur de e-cigarette sur des modèles in vitro utilisés qui imitent parfaitement la structure, la fonction et l’exposition des tissus normaux respiratoires humains.

Les chercheurs ont combiné un modèle 3D de tissu épithélial respiratoire disponible dans le commerce et le robot « Vitrocell » habituellement utilisé pour ce genre de test avec de la « fumée » afin d’évaluer le potentiel d’irritation de la vapeur de e-cigarette de deux modéles disponibles dans le commerce. Les résultats montrent que, malgré des heures d’exposition continues, l’impact de la vapeur de e-cigarette sur le tissu des voies respiratoires est similaire à celle de l’air. En outre, l’étude représente un mouvement initial vers la socialisation et lance le débat sur des lignes directrices potentielles pour l’industrie.
Le modèle de tissu des voies respiratoires « EpiAirway » comprend des trachéales / cellules épithéliales bronchiques humaines qui ont été cultivées pour former des couches différenciées ressemblant à un tissu épithélial de l’appareil respiratoire. Le système « Vitrocell » imite l’exposition d’un humain inhalant en proposant les données d’émissions produites de cigarettes ou e-cigarettes. Il peut également tout simplement renvoyer l’inhalation vers les tissus « EpiAirway« .

Les chercheurs ont d’abord testé le système biologique avec des irritants connus appliqués sous une forme liquide. Puis ils ont exposés les tissus EpiAirway à la fumée de cigarette et aux aérosols générés à partir de deux types de e-vc-10cigarettes pendant six heures. Pendant ce temps, la viabilité cellulaire a été mesurée toutes les heures en utilisant un test colorimétrique établi. La quantité de masse de particules déposées sur la surface des cellules a également été quantifiée  (à l’aide des outils de dosimètrie) pour prouver que la fumée ou de la vapeur a atteint le tissu tout au long de l’exposition.

Les résultats montrent que la fumée de cigarette réduit la viabilité cellulaire à 12% (proche de la mort cellulaire complète) au bout de six heures. En revanche, aucun des aérosols e-cigarette n’a montré une quelconque diminution significative de la viabilité cellulaire. En dépit de 6 heures d’exposition continue, les résultats étaient similaires à ceux des cellules témoins exposées seulement à l’air . Et même avec une exposition agressive, les vapeurs de e-cigarettes n’en réduisent pas la viabilité cellulaire.

«Actuellement, il n’y a pas de normes concernant les essais in vitro d’aérosols e-cigarette », dit Marina Trani, responsable de la R & D pour les produits de nicotine de la prochaine génération de British American Tobacco. Mais, ajoute-elle, «Notre protocole pourrait se révéler très utile pour aider le processus à progresser.»

Cette étude montre que, dans ce modèle de tissu respiratoire humain, la cytotoxicité n’est pas affectée par les aérosols de e-cigarettes , mais d’autres études seront nécessaires pour comparer les effets de différents autres produits disponibles dans le commerce, les formats et formulations.

Source : Eurekalert.org

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A propos de l'auteur

Rédacteur en chef de Vapoteurs.net, le site de référence sur l'actualité de la vape. Engagé dans le monde de la vape depuis 2014, je travaille chaque jour pour que tous les vapoteurs et les fumeurs soient informés.