ÉTUDE : L’e-cigarette peut-elle entrainer une altération de la fonction pulmonaire ?

ÉTUDE : L’e-cigarette peut-elle entrainer une altération de la fonction pulmonaire ?

15Malgré de très nombreuses études sur le sujet il reste difficile de se prononcer de façon définitive. Pourtant une nouvelle étude publiée dans l’American Journal of Physiology vient de conclure que les ingrédients aromatisants et additifs contenus dans les e-liquides peuvent altérer la fonction pulmonaire.


UNE ÉTUDE SUR L’E-CIGARETTE QUI UTILISE UNE NOUVELLE FOIS DES SOURIS


Les ingrédients aromatisants et additifs contenus dans les e-liquides peuvent altérer la fonction pulmonaire, c’est en tout cas ce que vient de conclure une nouvelle étude proposée par des chercheurs grecs de l’Université d’Athènes. L’étude, publiée dans l’American Journal of Physiology, a également révélé que l’exposition à la vapeur de l’e-cigarette à court terme  était suffisante pour causer une inflammation pulmonaire similaire voir pire que celle observée avec la consommation traditionnelle de cigarettes.

Les chercheurs ont étudié plusieurs groupes de souris qui ont été exposées quatre fois par jour à diverses combinaisons de produits chimiques. Chaque séance d’exposition était séparée par des intervalles de 30 minutes sans fumée.

Un groupe a été exposé à la fumée de cigarette (« cigarette« ), un autre à de la vapeur d’e-cigarette contenant du propylène glycol et de la glycérine végétal (« propylène« ). Un troisième a été exposé à de la vapeur d’e-cigarette contenant du propylène glycol et de la nicotine (« propylène + nicotine« ) et un quatrième a été exposé à de la vapeur d’e-cigarette contenant du propylène glycol, de la nicotine et un arôme de tabac (« arôme« ).

Les groupes ont été comparés à un groupe témoin exposé à de l’air de bonne qualité. Certains animaux de chaque groupe ont été exposés à de la fumée de cigarette à court terme ou à de la vapeur de cigarette électronique (trois jours), tandis que d’autres ont été exposés pendant une période plus longue (quatre semaines). 


UNE AUGMENTATION DES MARQUEURS D’INFLAMMATION


L’équipe de recherche a constaté une augmentation des marqueurs de l’inflammation, de la production de mucus et de la fonction pulmonaire altérée dans les groupes « propylène« , « propylène + nicotine » et « arôme » après trois jours. Cependant, le groupe « propylène » a montré moins d’effets négatifs avec une exposition à long terme, ce qui suggère que l’additif seul ne provoque qu’une irritation temporaire qui finit par disparaître avec l’utilisation continue. 

De plus, deux protéines responsables de l’inflammation sont devenues élevées uniquement dans le groupe « arôme », ce qui indique que certains des nombreux composants aromatisants sur le marché peuvent ne pas être sûrs, même pour une utilisation à court terme.

L’état des groupes « e-cigarette » par rapport au groupe « cigarette » a surpris les chercheurs. Le niveau de stress des cellules dans le groupe « arôme » était égal ou supérieur à celui du groupe « cigarette ».

« Les effets nocifs observés dans les poumons exposés aux vapeurs de e-cigarette soulignent la nécessité d’étudier plus avant la sécurité et la toxicité de ces dispositifs en expansion dans le monde entier« , concluent les chercheurs.

Source : Physiology.org/Pourquoidocteur.fr/

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A propos de l'auteur

Passionnée de journalisme, je me suis décidée à rejoindre la rédaction de Vapoteurs.net en 2017 afin de traiter principalement l'actualité vape en Amérique du nord (Canada, Etats-Unis).