ÉTATS-UNIS : Les fondateurs de l’e-cigarette Juul publient la vidéo de la thèse défendue à Stanford.

ÉTATS-UNIS : Les fondateurs de l’e-cigarette Juul publient la vidéo de la thèse défendue à Stanford.

Depuis maintenant de très nombreux mois, la société JUUL Labs doit faire face à de nombreuses critiques agressives et à des menaces de réglementation. Dans ce contexte de réglementations fédérales imminentes aux États-Unis, le fabricant de l’e-cigarette « Juul » a récemment publié une vidéo de la thèse originale défendue à Stanford qui a permis le lancement du produit devenu incontournable. En agissant ainsi, les fondateurs de Juul veulent montrer leur bonne foi et prouver que l’objectif a toujours été dans l’intérêt de la réduction des risques.


JUUL, UN DISPOSITIF POUR CONSERVER LE « BÉNÉFICE » ET FAIRE DISPARAITRE LA « NOCIVITÉ »


Ce n’est pas une révélation extraordinaire car les fondateurs de l’e-cigarette Juul ont déjà raconté leur histoire. Les deux hommes se sont rencontrés et sont devenus amis après des pauses cigarette à l’Université de Stanford. Ils ont finalement décidé de concevoir un produit alternatif aux cigarettes. Il y’a quelques jours, Juul Labs a publié un document inédit et vraiment original, une vidéo de la thèse défendue à Stanford , présentée par James Monsees (MFA en conception de produits) et Adam Bowen (MSME en conception de produits).

Et les fondateurs de Juul Labs veulent absolument défendre leur projet et précisent qu’ils ont toujours souhaité s’inscrire dans un principe de réduction des risques tout en visant à conserver le «bénéfice» en éliminant au passage la «nocivité» que l’on retrouve dans les cigarettes.

Dans sa présentation, James Monsees déclare :   » Est-il possible de fabriquer une cigarette sans danger ? Et si c’était le tabagisme qui était dangereux ? Mieux encore, que se passerait-il si le fait de fumer ne dérangeait pas les gens ?  »

En 2004, lorsque la présentation a été donnée, Monsees et Bowen avait déjà identifié le problème principal du tabagisme qu’il fallait éliminer :

« Ce n’est pas la nicotine qui vous fait du mal, c’est la combustion du tabac. » a déclaré James Monsees.

Dans la présentation de 2004, Adam Bowen présente une diapositive montrant les prévisions démographiques de la future société. Les deux fondateurs ont estimé que dans certaines catégories sociales, les fumeurs sociaux seraient très nombreux.

Dix ans plus tard lorsque le projet de thèse a évolué pour devenir Ploom, puis l’e-cigarette « Juul » que nous connaissons aujourd’hui, la société « Juul Labs » a pris une décision marketing qu’elle regrette probablement aujourd’hui. En effet, la première campagne de marketing pour l’e-cigarette a mis en lumière des jeunes utilisant la Juul. À ce jour, les nombreuses personnes qui critiquent Juul Labs évoque souvent cette campagne comme le départ du fameux « engouement » des jeunes pour le produit que la FDA qualifie d’ailleurs « d’épidémie ».

Afin d’inverser cette tendance Juul Labs a pris des mesures dont un investissement de 30 millions de dollars pour la prévention auprès des jeunes. La société a également procédé au retrait des cartouches aux arômes « fruités », à la suppression de ses médias sociaux, à une application de vérification de l’âge plus stricte pour les ventes en ligne et à une poussée juridique face à la contrefaçon. Plus récemment, Juul Labs a décidé de lancer une nouvelle campagne publicitaire de 10 millions de dollars visant à attirer les fumeurs adultes.

«C’est un problème que nous souhaitons désespérément résoudre», a déclaré James Monsees, directeur des produits et cofondateur au mois d’août dernier. «Cela ne nous rend pas service. Tous les consommateurs mineurs utilisant ce produit donnent une mauvaise image à notre entreprise. Nous ne voulons pas toucher cette clientèle et nous ne voulons pas vendre de produits aux jeunes. La situation actuelle débouche sur un vol d’années de vie aux fumeurs adultes et c’est vraiment dommage.  »

 

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A propos de l'auteur

Ayant une formation de spécialiste en communication, je m'occupe d'une part des réseaux sociaux du Vapelier OLF mais je suis également rédacteur pour Vapoteurs.net .