CANADA : Des starlettes du web pour dissuader les jeunes d’utiliser l’e-cigarette.

CANADA : Des starlettes du web pour dissuader les jeunes d’utiliser l’e-cigarette.

Un mois après l’adoption au Parlement canadien d’une loi légalisant le vapotage au pays, mais supprimant les pratiques commerciales qui pourraient inciter indûment les jeunes à utiliser l’e-cigarette, le gouvernement prépare une opération de séduction.


LES MEDIAS SOCIAUX POUR EMPÊCHER LES JEUNES DE PASSER AU VAPOTAGE ?


L’objectif est d’attirer d’ici l’automne de jeunes célébrités des médias sociaux pour mettre les adolescents canadiens en garde contre les risques associés au vapotage.

Santé Canada souhaite retenir les services d’une entreprise qui aura la responsabilité de lancer puis d’évaluer le succès du programme national de sensibilisation des jeunes aux risques du vapotage. C’est elle qui procédera notamment au recrutement d’influenceurs que les jeunes seraient plus susceptibles d’écouter que les professionnels de la santé.

La nouvelle Loi sur le tabac et les produits de vapotage interdit non seulement la vente de produits aux mineurs, mais aussi l’ajout d’arômes destinés à attirer les jeunes et le marketing, entre autres sur les réseaux sociaux, comprenant des témoignages, des déclarations sur la santé et des thèmes basés sur un style de vie.


LE VAPOTAGE, UNE PASSERELLE VERS LE TABAGISME POUR LES JEUNES ?


Si Santé Canada considère que les produits de vapotage sont moins dommageables que la cigarette, il s’inquiète du pouvoir d’attraction exercé par le vapotage chez les jeunes et de la promotion que cette pratique ferait de la cigarette.

L’utilisation de la cigarette électronique par les adolescents serait effectivement liée au tabagisme ultérieur, selon une étude de l’Université de Waterloo en Ontario, publiée l’automne dernier dans le Journal de l’Association médicale canadienne.

Cette enquête, réalisée sur plus de 44 000 élèves de la 9e à la 12e année en Ontario et en Alberta, révélait que les adolescents qui utilisent des cigarettes électroniques sont « beaucoup plus à risque de commencer à fumer un an plus tard, expliquait David Hammond, chercheur principal à l’École de santé publique de l’Université de Waterloo. Ils sont plus susceptibles d’essayer de fumer et ils sont plus susceptibles de devenir des fumeurs quotidiens. »

« Nous avons eu quelque chose comme 2 millions de jeunes Canadiens qui essayent des cigarettes électroniques. Et nous serions stupides si nous n’étions pas préoccupés par les enfants qui essayent des produits à base de nicotine à un âge plus précoce [que celui où ils] tentent habituellement de fumer », concluait David Hammond.

SourceRcinet.ca/

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A propos de l'auteur

Passionnée de journalisme, je me suis décidée à rejoindre la rédaction de Vapoteurs.net en 2017 afin de traiter principalement l'actualité vape en Amérique du nord (Canada, Etats-Unis).